mardi, janvier 24, 2017

Une action de compassion au-delà de l'alimentation



Mario à droite
Un soir d'octobre, nous nous rendues à une exposition d'art à laquelle nous avions été invitées. À la porte, nous avons été accueillies par des hommes 
et femmes joyeux, en tenue élégante, qui nous ont souhaité  « Bienvenue 
chez nous, c'est aussi chez vous ». Chacun d'eux portait une cocarde disant EXPOSANT(E). Sur les murs et les tables étaient exposées de belles 
œuvres d'art. On pouvait également y voir des cartables de poèmes. 
Chacune des œuvres était affichée à prix bon marché. Toutes avaient été créées au cours d'un atelier d'art offert gratuitement en septembre dernier.
Les témoignages des exposants étaient profondément touchants, lors de cet événement. Un des exposants prénommé Mario a déclaré, debout et fier :
« De toute mon existence, je n'avais jamais su comment tenir un crayon. Je ne pouvais pas écrire, car je n'étais jamais allé à l'école. Ma maison, c'est la rue. Chaque jour, je viens à cet endroit : Comedor Emilie Gamelin (Salle à manger Émilie Gamelin) pour manger gratuitement. La plupart du temps, c'est le seul repas que j'ai dans la journée. Enfin, le mois dernier, un miracle s'est produit. Par le biais de l'atelier offert ici après les repas, j'ai non-seulement appris comment tenir un crayon et à écrire, mais aussi, j'ai appris que je peux créer de l'art. Grâce à cet endroit, ma maison où je suis nourri physiquement est devenue une maison où une chose que je n'avais jamais connue a vu le jour. J'ai le don de l'art! Je suis un artiste! Je vous remercie, chère professeure. Merci à tous ceux qui servent la nourriture pour nous; je vous remercie, Soeurs et amis. »

L'h   Comme avait les larmes aux yeux quand il a partagé son témoignage; nous aussi avons 
        essuyé une larme alors que nous l'écoutions.
L'e    L'expérience de cette exposition artistique a déclenché en moi le souvenir de ce proverbe : 
       «Donnez un poisson à un homme et il mangera un jour. Apprenez-lui à pêcher et il mangera 
         toujours. »
        L'exposition a présenté les talents que ces hommes et femmes ignoraient détenir. C'était une
        célébration de la découverte de dons, mais aussi de la gratitude pour des gestes                
        de compassion et de dévouement..
Ce   Cette occasion a permis à ces hommes et femmes de prendre conscience de leur propre 
        valeur. Ils sont plus que des personnes sans abri, dépendantes. Ce sont des individus 
        doués artistiquement. Ils sont capables de faire et d'offrir quelque chose. La professeure 
        d'art Dolores (Loli) Menéndez, les bénévoles, les Sœurs de la Providence et les 
        Associées Providence étaient tellement fiers et heureux pour les exposants, car ils 
        avaient   découvert un trésor caché à l'intérieur d'eux-mêmes.
        
         Soeur Josefina (Josie) Lerios, s.p. Bulletin des Associées & Associés Providence

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jeudi, septembre 03, 2015

Les pauvres avaient toujours de quoi manger, se vêtir et se loger...

Vie  de Mère Gamelin (chapitre 1V, pp. 33-34)

Son refuge, qui compta bientôt trente internes, constituait déjà, pour ses ressources, une œuvre considérable. Elle (Mme Gamelin) avait à pourvoir à toutes les dépenses du loyer, du chauffage, de la nourriture et du vêtement. Que de fois, ne sachant où aller tendre la main, le cœur gros d’inquiétude, voyant ses pauvres sur le point de manquer de nourriture, elle s’était demandé si elle n’avait pas trop présumé de ses forces et tenté la divine Providence, en s’aventurant dans une œuvre dont le lendemain demeurait incertain. Mais Dieu, qui nourrit les oiseaux du ciel et pare le lys des champs, ne l’avait jamais laissée sans secours.

 Dieu, qui nourrit les oiseaux du ciel et pare le lys des champs, ne l’avait jamais laissée sans secours.

Un jour d’hiver, entre autres, où elle venait d’acheter quelques cordons de bois, il ne lui restait pas un sou pour se procurer le dîner de sa maisonnée, qui avait mangé le matin même son dernier morceau de pain. En proie à la plus vive inquiétude, elle entra dans l’église Notre –Dame et,  se prosternant au pied du tabernacle, elle versa des larmes abondantes,  «Seigneur, disait-elle, ne savez-vous pas que vos pauvres n’ont plus rien  à manger?» Puis elle se releva pleine de courage, sûre que le Dieu de l’Eucharistie avait entendu sa plainte. Essuyant ses larmes, elle allait se rendre au marché pour y tendre la main, quand un vieillard vénérable s’approcha d’elle et lui dit: «N’êtes-vous pas cette dame Gamelin qui s’occupe des pauvres?» Et sur sa réponse affirmative, il lui remit un billet de vingt-cinq louis. Elle n’eut pas le temps de le remercier, il s’était déjà éloigné.
Qui se refuserait à voir dans ce fait une intervention extraordinaire de Dieu?
 Madame Gamelin conçut alors le projet de former une société de dames qui l’aideraient dans la visite des pauvres à domicile et dans les quêtes journalières que nécessitait le soutien de son asile. Elle jouissait de la  confiance générale. À ce moment, les critiques qui avait accueilli le commencement de son œuvre étaient tombées devant sa persévérance et son succès . On sentait qu’elle avait une mission providentielle à remplir.

Pain Providence p.38

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samedi, juin 20, 2015

Liens entre...La Parole de Dieu et la vie de Mère Gamelin

Voyez combien les versets de l'Évangile de Matthieu s'applique parfaitement à la vie d'Émilie Gamelin. Elle a fait confiance en la Providence et a eut l'audace de risquer  de grandes choses 
pour les pauvres, les malades, les vieillards, les orphelins... etc.

Tiré du PAIN PROVIDENCE : Mt 6, 25-34    

Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de
quoi vous le vêtirez, (v 25)
 (Émilie Gamelin)  Elle avait à pourvoir à toutes les dépenses du loyer, du chauffage, de la nourriture et du vêtement.

Ne vous inquiétez donc pas du lendemain.  (v 34)
(Émilie Gamelin) Elle s’était demandé si elle n’avait pas trop présumé de  ses forces ou tenté la divine Providence, en s'aventurant dans une œuvre dont le lendemain demeurait incertain.

Voyez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit, (v 26)
(Émilie Gamelin) Dieu, qui nourrit les oiseaux du ciel et pare le 
lys des champs, ne l’avait jamais laissée sans secours.

Votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela, (v 32)
(Émilie Gamelin)Se prosternant au pied du tabernacle, elle versa des larmes abondantes: «Seigneur, disait-elle, ne savez-vous pas que vos pauvres n’ont plus rien à manger?»

Cherchez d'abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît, (v 33)

(Émilie Gamelin) Elle allait se rendre au marché pour y tendre la main, quand un vieillard vénérable s’approcha d’elle (Il lui dit : N’êtes-vous pas cette dame qui s’occupe des pauvres?...) et lui remit un billet de vingt-cinq louis.

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samedi, juin 24, 2006

De Jean-Paul II

« Regarder la vie d’Emilie Gamelin, c’est voir l’amour et la compassion en son cœur, dans le service du prochain.
Toute petite déjà, elle insistait pour obtenir la permission de dresser la table et de servir aux pauvres des repas quotidiens, ce qu’elle appelait la ‘Table du Roi’. Jeune épouse et même après le décès de son mari et de ses enfants, elle continue de pratiquer ce service. Elle visite les malades à domicile, s’occupe des orphelins, adopte un garçon mentalement retardé, accueille chez elle des femmes âgées et handicapées, distribue chaque jour nourriture et vêtements aux gens dans le besoin. Elle visite et réconforte les détenus, aide des jeunes filles à se trouver un emploi. Elle vend sa maison pour en acheter une plus grande afin d’y héberger un nombre croissant de démunis et d’infortunés qui viennent à elle…
Comme la ville de Montréal est en pleine croissance, l’évêque Ignace Bourget, décide de fonder une congrégation religieuse féminine pour s’occuper des pauvres, et de lui donner le nom de Soeurs de la Charité. Il a trouvé en Emilie la fondatrice qu’il fallait…»

samedi, mars 11, 2006

Qui est Émilie?

Émilie est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eu trois enfants. Devenue veuve et ayant perdue tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communautée pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.

dimanche, février 05, 2006

La compassion

La compassion pour moi c'est:
. une tape sur l'épaule de quelqu'un pour l'encourager
. un sourire aux personnes que je croise sur la rue
. un bras pour aider une personne aveugle à traverser la rue
. écouter avec le coeur une amie
. accueillir la personne blessée
La compassion c'est une réalité qui nous propulse hors de nous, nous pousse vers les autres, nous rend créatifs et créatives pour nos frères et nos soeurs dans le besoin.
Lucille